Un des premiers défis du gouvernement de transition de la République centrafricaine a été de rédiger une nouvelle constitution. Pour la première fois, beaucoup de communautés forestières ont été consultées sur l’avenir de leur pays. L’Accord de partenariat volontaire entre le gouvernement de la RCA et l’Union européenne est l’un des instruments utilisés par les acteurs de la société civile pour faire entendre leurs voix.
Le Bassin du Congo est le deuxième plus important massif forestier du monde et il contient jusqu'à 25 pour cent du stock de carbone forestier du monde. La déforestation incontrôlée y constitue une menace pour l’existence de plus de 70 millions de personnes qui dépendent de la forêt pour leur survie, et elle a un effet dévastateur sur le climat de la planète.
Le Bassin du Congo s’étend au nord sur le pourtour de la République centrafricaine. La production de bois fournit d’importants revenus à l’Etat. Mais règlementer l’industrie du bois a été jusqu’ici loin d’être facile.
Un des premiers défis du gouvernement de transition a été de rédiger une nouvelle constitution. Beaucoup ont vu cela comme une chance pour renforcer la gouvernance forestière dans le pays.
Grâce au travail des ONG, y compris des partenaires locaux de Fern,ce fut la première fois pour beaucoup de communautés forestières d’être consultées sur l’avenir de leur pays. L’accord commercial sur le bois fut l’un des instruments utilisés par les acteurs de la société civile pour faire entendre leurs voix.
Connu sous le nom d’Accord de partenariat volontaire (APV) - signé entre le gouvernement de la RCA et l’Union européenne - ses clauses juridiquement contraignantes ont permis de placer la gouvernance forestière au premier plan de l’agenda politique et ont facilité la participation de la société civile au processus de réforme forestière.
Les APV sont un élément clé du Plan d’action de l’Union européenne sur l’application de la législation forestière, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT), qui vise à améliorer la gouvernance des forêts et renforcer les droits fonciers des communautés locales, ainsi que prévenir l'importation de bois illégal dans l'UE.
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