Transférer les enseignements de l’APV FLEGT pour promouvoir la réforme de la gouvernance du secteur du cacao au Ghana
10 juillet 2018
Le cacao est crucial pour l’économie du Ghana, mais il est également un important moteur de déforestation. La stratégie nationale REDD+ du Ghana identifie l’expansion agricole comme responsable d’au moins 50% de la déforestation, le cacao étant un contributeur majeur1. La perte de forêt endommage la production de cacao elle-même, car les forêts locales sont essentielles au maintien des précipitations et de la qualité des sols et de l’eau. Les plantations de cacao ghanéennes vieillissent et deviennent moins productives, ce qui aggrave encore le risque pour les forêts restantes à mesure que les agriculteurs se développent vers l’extérieur pour trouver de nouvelles zones de production à cultiver. Les agriculteurs eux-mêmes – qui sont en grande partie de petits exploitants, travaillant dans des exploitations de 1 à 5 ha – souffrent des prix du cacao bas et volatiles, la plupart vivant en dessous du seuil de pauvreté extrême des Nations Unies de 1,90 USD par jour. La pauvreté endémique dans le secteur a également alimenté le recours au travail des enfants.
La pauvreté et le travail des enfants dans le secteur du cacao sont une préoccupation internationale depuis 10 ans – tout comme, plus récemment, la déforestation. Un certain nombre d’initiatives volontaires ont été lancées pour s’attaquer à ces problèmes – mais il existe une multitude de questions de gouvernance plus profondes qui doivent être traitées pour que ces initiatives aient un impact.
Dans cette note d’information, Fern, Tropenbos International, Tropenbos Ghana, EcoCare Ghana et Forest Watch Ghana cherchons à provoquer une conversation sur la manière dont les pays producteurs et consommateurs, y compris l’UE, pourraient utiliser des schémas juridiquement contraignants pour s’attaquer à ces problèmes de gouvernance.
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